Après avoir performé dans de nombreuses salles à guichet fermé et atteint des nombres records de spectateurs, personne n’aurait pu anticiper les événements qui auraient suivi l’arrivée de Pink Floyd à Montréal. Le groupe a visité la ville canadienne pour la première fois en novembre 1971 pour un concert complet au Centre Sportif de l’Université de Montréal (CEPSUM). Ils sont revenus à maintes reprises pour performer au Forum, à l’Autostade, ainsi que pour plusieurs représentations complètes au Stade Olympique.

La tournée In The Flesh de Pink Floyd, a été le tout premier concert dans l’histoire du Stade Olympique de Montréal. Le 6 juillet 1977, 78 322 fans se sont rassemblés pour un spectacle électrifiant, qui tient à ce jour le record pour le plus grand nombre de spectateurs lors d’une seule soirée au stade. Quelques années plus tard en 1994, le groupe est revenu pour performer trois concerts à guichet fermés consécutifs au Stade Olympique dans le cadre de leur tournée The Division Bell. Ces trois nuits de mai ont vu un total de 187 302 spectateurs, un autre record pour le groupe à cette salle. Il s’agit également de la dernière fois que les membres ont performé ensemble à Montréal.

Leur très populaire album, The Wall, est inspiré d’un incident qui s’est produit pendant leur concert à Montréal en 1977. Effectivement, cette nuit chaotique a inspiré Roger Waters à composer la sombre parabole sur la dissociation et la perte. Même si d’autres événements ont également provoqué l’idée derrière l’album, Waters a partagé que cette nuit «tristement célèbre» lui a fait réaliser qu’il y avait un «mur de créé entre le groupe et ses fans». Malgré le discours négatif qui entoure cette performance, The Wall est l’un de leurs albums les plus prisés et a gagné énormément de reconnaissance partout au monde.
